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Pics de pollution : comment les éviter

Il est important d'identifier les périodes de pics de pollution et de connaître les gestes à adopter en cas d'alerte.
Dernière mise à jour le 11.02.2025
Dans cette page
Qu’est-ce qu’un pic de pollution ?
Un épisode de pollution est observé quand la concentration d’un ou plusieurs polluants dépassent les seuils réglementaires horaires ou journaliers.
Il existe 2 seuils : le seuil d’information et le seuil d’alerte.
Comment être alerté ?
Vienne Condrieu Agglomération informe la population des pics de pollution sur sa page Facebook, sur son site internet et via ses communes membres.
3 pictogrammes ont ainsi été créés pour sensibiliser les habitants.
Que faire en cas d’alerte pollution ?
- Maintenir les activités modérées (vélo, marche, jeux dans le parc...) mais réduire, voire reporter, les activités physiques intenses susceptibles d’entraîner un essoufflement (football, course à pied...)
- En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prendre conseil auprès d’un professionnel de santé
- Privilégier les sorties plus brèves demandant le moins d’efforts
- Continuer d’aérer les locaux au moins 10 minutes par jour en dehors des heures de pointe où l’air est le plus pollué (tôt le matin ou tard le soir)
- Être vigilants et adopter des gestes spécifiques vis-à-vis des personnes vulnérables et sensibles
Et surtout respecter les consignes types, mises en place selon le niveau d’alerte.
Que faire contre la pollution quotidienne ?
En dehors de la gestion des épisodes de pollution, il convient de se protéger de la pollution chronique quotidienne, autrement dit réduire de manière permanente et durable, les taux de pollution.
Optimiser le chauffage au bois

Se déplacer autrement
- Promouvoir et développer les modes actifs (vélo, marche à pied)
- Accompagner la reconversion du parc des véhicules particuliers et professionnels
- Offrir des solutions de transport en commun et intermodalité
- Encourager le covoiturage
Arrêter le brûlage des végétaux
Une pratique fortement polluante et dangereuse pour la santé

Lors de la combustion, outre la gêne pour le voisinage et les risques d’incendie, le brûlage des végétaux pollue fortement l’atmosphère et participe donc au dérèglement climatique.
Il provoque également un risque pour la santé de ceux qui respirent cet air pollué (les membres de la famille, les voisins, les promeneurs…).
Mettre des végétaux dans le bac à ordures ménagères ou pire, les brûler, est interdit et passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 €.
Les végétaux une ressource pour les jardins !
La plupart des déchets du jardin peuvent être facilement réduits grâce au broyage. Broyer les végétaux et utiliser le broyat directement dans son jardin permet de :
- limiter les arrosages et la prolifération de mauvaises herbes
- les feuilles mortes, tontes de pelouses voire petits branchages (préalablement broyés à la tondeuse) peuvent être disposés en paillage au pied des plantes
- composter, pour enrichir le sol gratuitement
Vous pouvez aussi déposer vos végétaux dans l’une des 5 déchèteries de l’Agglo.
Quant à l’impact du trajet en déchèterie, il est sans rapport avec celui du brûlage. 50 kg de végétaux brulés émettent autant de particules qu’une voiture essence récente parcourant 18 400 km !